Julien Chauvin rencontre l'un des grands clavecinistes et pianofortistes de notre ?epoque, interpr?ete marquant des concertos de Mozart, Andreas Staier. Il nous pr?esente sa vision du 23?eme concerto et de son fameux adagio, " l'un des mouvements lents les plus d?echirants jamais ?ecrit par Mozart... Les interpr?etes ont souvent tendance ?a le prendre trop lentement, en pensant certainement en accentuer ainsi le c?ot?e tragique, mais avec Julien Chauvin, nous nous sommes spontan?ement accord?es sur un tempo un peu plus rapide, qui respecte la pulsation de base de cette page sur un rythme de sicilienne. Quand vous d?emarrez avec le bon tempo, c'est incroyable de constater comment tout le discours s'organise parfaitement, de fa?con tr?es logique et tr?es simple ", dit Staier, qui joue ici un magnifique instrument fait par Christoph Kern d'apr?es un pianoforte Walter de 1790, le grand facteur de l'?epoque de Mozart. Au programme ?egalement, la 40?eme symphonie o?u, dit Julien Chauvin, " Mozart explore des types d'?ecriture qu'il pousse dans leurs retranchements les plus extr?emes. C'est le cas du final qui voit se succ?eder au d?ebut du d?eveloppement des intervalles dissonants disjoints qui, si on les regarde de plus pr?es, nous donnent la gamme chromatique compl?ete (sauf le sol, ton de la symphonie). La s?erie dod?ecaphonique est donc n?ee ! "